Thèse de doctorat en Histoire préparée par Thomas Vogel, sous la direction de Andrzej Chankowski (HeRMA, Université de Poitiers).

• Date de dépôt du sujet : octobre 2024

 

 

Présentation du thème de recherche

Influences culturelles et idéologie du pouvoir macédonien dans les territoires de Grèce propre, de Philippe II à Persée

L’émergence et la consolidation du pouvoir sous Philippe II constituent une césure décisive dans l’histoire grecque. Le royaume de Macédoine étend son emprise sur la Grèce propre jusqu’à 196, dans certaines places jusqu’en 167. La tutelle macédonienne reste ferme en Grèce, jusqu’à la conquête romaine qui ouvre de nouvelles perspectives avec la dissolution de la dynastie antigonide aux lendemains de Pydna.

L’objectif sera de savoir dans quelle mesure la politique des rois macédoniens s’appuie non seulement sur des moyens diplomatiques et militaires, mais aussi sur des moyens culturels et idéologiques à leur disposition. Ces moyens, s’avèrent-ils efficaces, autrement dit, l’influence culturelle et idéologique de la Macédoine est-elle durable (ce qui amène à la question de la réception de cette politique culturelle et idéologique des rois macédoniens) ? Si les cités grecques se rallient parfois de façon enthousiaste à tel ou tel roi (comme le cas athénien nous le montre en 307), il faudra s’interroger sur les modalités de leur attachement à la dynastie des Antigonides et sur la durabilité de leur reconnaissance.

L’axe de recherche principal portera sur les relations que les deux derniers Argéades et les Antigonides entretiennent avec les cités et les ethnè grecs, ainsi que les organismes politiques fédéraux. On ne négligera pas les relations avec le koinon des Thessaliens ni celles avec les sanctuaires panhelléniques, Delphes en particulier.

 

École doctorale

ED 612 Humanités – Université de Poitiers

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