• 7 mars 2013 – 10h/17h

• Poitiers, Espace Mendès France

• Entrée libre

Présentation

Dans l’Antiquité le corps occupe une place majeure, beaucoup plus que dans d’autres sociétés, à d’autres périodes. Si de très nombreuses représentations s’intéressent aux dieux, aux déesses, aux héros et aux héroïnes, des hommes et des femmes plus ordinaires ont été aussi l’objet de représentations figuratives et d’images discursives. Les rites d’initiation dans la Grèce hellénistique en témoignent. La Rome ancienne s’est évertuée à faire une place au corps des notables. Mais le corps est aussi emprunt d’émotions et de sentiments qui le traversent et l’affectent, qu’il soit personnalisé à travers L’Amour ou par l’entremise du corps de l’être aimé. Pour autant le corps ne livre pas tous ses secrets : les figurations des têtes sans corps dans la statuaire en témoignent ou le mystère de la gémellité tour à tour perçue comme propice ou funeste.

Programme

• 10h – Accueil

• 10h15 – Lydie BODIOU et Francis PROST
Introduction

• 10h30 – Romain ROY (université de Poitiers)
Rites d’initiations grecs : mort symbolique, image du corps et pratiques corporelles

• 11h – Nikolina KEI (Université Paris I Panthéon-Sorbonne)
Le corps en morceaux dans l’art grec

• 11h30 – Violaine JEAMMET (Musée du Louvre)
Le refus du corps idéal : têtes sans corps, corps difformes dans la petite plastique féminine du IV^e siècle

• 12h – Discussion

• 14h – Véronique DASEN (Université de Fribourg)
Envelopper, lier, façonner : le corps du tout petit en Grèce ancienne

• 14h30 – Françoise GURY (ENS)
L’Amour comme enfant dans l’art romain

• 15h – Pause et discussion

• 15h30 – Pierre BRULE (Université Rennes 2)
Le corps de l’aimé(e) in abstentia

• 16h – Michel BLONSKI
Le corps du notable romain est-il « splendide » ? Importance sociale et vocabulaire visuel

• 16h30 – Discussion