Publication de la thèse de doctorat de l'auteur, soutenue en 2008 sous la direction de Pascale Ballet (HeRMA / Université de Poitiers) et Guillemette Andreu-Lanoë. L'ouvrage a reçu le Prix de la fondation Khôra attribué par l’Institut de France en 2011.
Presses universitaires de Rennes, 2011

Philippe Mainterot, 2011

• Presses universitaires de Rennes
328 pages
ISBN : 978-2-7535-1320-4

 

 

 

Présentation

Frédéric Cailliaud fut l’un des plus illustres voyageurs français de la première moitié du XIXe siècle dans l’Égypte de Méhémet Ali. Cet ouvrage permet de retracer son parcours grâce à l’étude de ses deux journaux de voyages : le premier de 1815 à 1818, et le second de 1819 à 1822, alors mandaté par le gouvernement de Louis XVIII et l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.
Cette mission d’exploration menée jusqu’en Nubie l’amena à identifier l’antique cité de Méroé, capitale du royaume de Koush. S’inscrivant dans la continuité de l’Expédition d’Egypte, les travaux de Frédéric Cailliaud interviennent dans un contexte scientifique particulier. Ses descriptions des monuments, ses relevés d’inscriptions sur les parois des temples et des tombes furent utilisés par Jean-François Champollion pour valider son système de déchiffrement des hiéroglyphes, et permirent ainsi à Cailliaud de contribuer à la naissance d’une science nouvelle : l’égyptologie.
Cailliaud constitua également au cours de ses voyages deux importantes collections d’antiquités pharaoniques qui furent achetées par le gouvernement français. Victimes des aléas muséographiques, ces objets furent dispersés aux quatre coins de la France au cours du XIXe et du XXe siècle.
Ce travail fut l’occasion de les retrouver en grande partie, après une longue enquête, et nous permettent d’avoir un aperçu de l’une des plus importantes collections égyptiennes constituée avant la création du musée Égyptien du Louvre par Charles X en 1826.

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