Exposition conçue par le Centre des monuments nationaux, dans le cadre du projet Des archives du XIXe siècle à l'archéologie du XXIe siècle. Le fonds Camille de la Croix co-financé par la région Nouvelle-Aquitaine, et présentée par l'UFR Sciences humaines et arts et le laboratoire HeRMA.

• du 9 janvier au 20 février 2019
Vernissage le mercredi 30 janvier 2019 à 17h, à l’espace d’expositions de SHA

• Poitiers, faculté des Sciences humaines et arts et BU Michel-Foucault
8 rue René Descartes – Bât. E18

• Entrée libre

 

 

Le fonds d’archives de Camille de la Croix

Camille de la Croix, prêtre jésuite et archéologue installé à Poitiers à partir de 1864 a effectué un grand nombre de découvertes à Poitiers, comme dans d’autres sites archéologiques majeurs du centre-ouest de la France : Sanxay (Vienne), Saint-Cybardeaux et Chassenon (Charente) ou Saint-Philbert-de-Grand-Lieu (Loire-Atlantique).
Elles ont été documentées par des carnets de fouille, des plans et des photos. Il a entretenu une correspondance abondante avec de nombreux savants de son époque. À sa mort, Camille de la Croix a légué l’ensemble de ses archives à la Société des Antiquaires de l’Ouest, puis le fonds a été déposé aux Archives Départementales de la Vienne.
Il se compose de 4 860 lettres, 5 agendas, 530 croquis et dessins dans des carnets, 21 720 photos, plans, notes manuscrites, correspondant à environ 40 000 images après numérisation.

Le fonds d’archives de Camille de la Croix est consultable en ligne.
L’utilisation des documents numérisés est libre de droits. Ils doivent être référencés de la manière suivante : Archives Départementales de la Vienne / SAO, fonds Camille de la Croix.

> Consulter le fonds Camille de la Croix

 

Certaines images des textes manuscrits sont également déposées sur la plateforme Transcrire de la TGIR HumaNum pour être transcrites de manière collaborative.

> Participer à la transcription collaborative

 

Reconductions photographiques : un exemple de l’utilisation du fonds d’archives numérisés

Les photographies présentées sont issues d’un projet mené avec l’école de Sanxay. Il s’agit d’un parcours d’éducation artistique et culturelle (PEAC) coordonné par le syndicat intercommunal à vocation scolaire (SIVOS) par l’intermédiaire du dispositif SPRAY, diffuseur de culture en Pays Mélusin.
Ce projet mêlant archéologie et photographie, a permis, entre autre, de produire plusieurs reconductions photographiques, autour du site gallo-romain de Sanxay. Il s’agit de réaliser une prise de vue dans les conditions similaires à celle d’une image de référence. Elle donne ainsi à voir l’évolution d’un site, d’une époque, et apporte des éléments d’analyse et de réflexion esthétiques, mais aussi historiques et scientifiques.
Les images sont disposées par paires, à gauche, le cliché du XIXe siècle pris au moment des fouilles menées par Camille de La Croix, à droite, la reconduction réalisée par les enfants de l’école de Sanxay avec l’aide de la photographe Maud Faivre.

 

Partenariats

Le projet de numérisation et de mise en ligne de l’ensemble du fonds Camille de la Croix est conduit par l’équipe de recherche HeRMA en étroite collaboration avec la Société des Antiquaires de l’Ouest et les Archives Départementales de la Vienne. Un support technique et logistique est apporté par la MSHS, le SCD et i-médias au sein de l’université de Poitiers.
Le projet a obtenu le soutien financier de la Région Nouvelle-Aquitaine, du Ministère de la Culture, du Centre des Monuments Nationaux et de l’Université de Poitiers. Il est intégré au consortium MASA (Mémoire des Archéologues et des Sites Archéologiques) de la TGIR HumaNum.

Le projet de reconductions photographiques a pu être mené grâce aux actions de plusieurs institutions, partenaires et acteurs : le Ministère de l’Éducation Nationale, les enseignants et les enfants de l’école de Sanxay, le Ministère de la Culture, la DRAC, le Ministère de l’Agriculture, la DRAAF – Rurart, le SIVOS du Pays Mélusin et son dispositif SPRAY, le Centre des monuments nationaux, Maud Faivre, la Villa Pérochon à Niort, l’Université de Poitiers et le Club argentique et numérique saint sauvantais.

 

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