Thèse de doctorat en Archéologie antique présentée par Kuo Pei Chun, sous la direction de Pascale Ballet (HeRMA / Université de Poitiers) et Jean-Pierre Pautreau (CNRS).

• Date et lieu de la soutenance : 28 juin 2006 – Poitiers, faculté des Sciences humaines et arts

 

 

 

Présentation du thème de recherche

L’outillage osseux préhistorique dans le nord-ouest de la Chine du néolithique final au début de l’âge du bronze

Cette étude aborde la question de l’industrie osseuse dans le Nord-Ouest de la Chine. Elle a été entreprise dans le but de faire connaître un domaine de la Préhistoire souvent oublié des chercheurs. Elle s’attache à mettre en évidence le choix de la matière première, la fabrication, l’évolution, la répartition et la diffusion des objets en matières dures animales dans une aire géographique qui s’étend sur trois provinces du Nord-Ouest de la Chine (Gansu, Qinghai et Ningxia) au cours des cultures de Majiayao et de Qijia, représentant la transition entre le Néolithique final et le début de l’Âge du Bronze soit environ entre 3100 et 1600 avant notre ère. Ce travail s’inscrit dans une problématique concernant les rapports entre l’homme, l’outil et la culture. Les principaux sujets traités sont les techniques de fabrication et la morphologie des objets osseux. En préambule, nous présenterons les contextes archéologiques dans le Nord-Ouest de la Chine, ensuite nous classerons les pièces trouvées selon leur fonction en trois catégories : outils de production (chasse, pêche, élevage et agriculture), outils d’utilisation quotidienne ou domestique et parures. Puis, nous tenterons d’analyser les caractéristiques des objets ainsi que leur apport pour la connaissance de l’économie préhistorique. Enfin, nous nous concentrerons sur les spécificités régionales à partir de quelques thématiques telles que les pointes de flèche, les pelles, les objets composites, le « couvert », les plaquettes et les brassards. Nous présenterons les résultats obtenus dans une perspective archéologique. Ceux-ci peuvent être considérés comme le point de départ d’une réflexion plus étendue.

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